L’inflammation est un processus naturel qui constitue la première ligne de défense contre une agression par des agents pathogènes ou par un traumatisme. Cependant, il est essentiel qu'une fois le bénéfice de la réponse inflammatoire aiguë passé, les cellules reviennent à leur état initial pré-inflammatoire : c’est le processus actif de résolution de l’inflammation, caractérisé par le retour à l’homéostasie du tissu. Si tel n’est pas le cas, l’état inflammatoire s’installe. On parle alors d’inflammation chronique, cette dernière pouvant entraîner des dommages cellulaires souvent associés à une baisse de l’immunité, et, dans les cas plus graves, à des pathologies chroniques. ( l'endométriose en fait partie cf YOGA & ENDOMETRIOSE Heureusement, il existe une famille spécifique de lipides bio-actifs qui stimule la phase de résolution de l’inflammation, via un recours à une supplémentation nutritionnelle. Si il y a bien à l'issu de ma formation en yogathérapie, selon les conseils du Dr COUDRON de l'IDYT, quelque chose que j'ai retenu, c'est de ne pas négliger les apports voir supplémentation en omégas 3. Ps je ne rentrerai pas ici dans le détail des omégas 6,9 , apports et rapport oméga 6/3 etc) Qu'est ce que les omégas 3 ?: La série des omégas 3 comprend 3 molécules ( Acide gras essentiels et indispensables ( cad ne pouvant être synthétisés par notre organisme) poly insaturés à chaine longue) dont le chef de file est l'ALA ( acide alpha linolénique) avec ses 2 métabolites : EPA ET DHA. Les pré-résolvines : véritables "Walkyries" pour combattre l'inflammation : La famille des SPMs (specialized pro-resolving mediators) est constituée par les lipoxines (LX), les résolvines et les marésines MaR1, issues des acides gras polyinsaturés à longue chaîne, via des réactions enzymatiques. Ces différentes classes de SPMs sont complémentaires : concrètement, les résolvines stimulent la résolution de l’inflammation. Leurs métabolites intermédiaires sont les pré-résolvines (17-HDHA et 14-HDHA, 18-HEPE), qui sont issues des acides gras polyinsaturés oméga-3 EPA* et DHA** (figure ci dessus). Et ce sont justement ces pré-résolvines qui possèdent des propriétés résolutives et donc anti-inflammatoires. Concrètement, elles agissent sur le recrutement et l’activité des cellules immunitaires, l’inhibition et l’élimination des médiateurs (cytokines et chimiokines) pro-inflammatoires, le blocage des signaux de la douleur, le freinage de la formation de tissus fibreux, et l’inhibition de la formation de radicaux libres. La découverte de ces molécules ouvre l’espoir de contrôler l’inflammation d’une façon plus précise et plus sûre. Car plutôt que d’empêcher l’inflammation, mieux vaut en stimuler la résolution. Les médicaments anti-inflammatoires sont très utilisés, mais ils bloquent nos défenses naturelles et provoquent de nombreux effets indésirables. En revanche, les résolvines laissent la réponse inflammatoire se dérouler, puis favorisent la fin de la phase d’initiation, et permettent ainsi un retour à l’état pré-inflammatoire. Les résolvines sont synthétisées naturellement par l’organisme, mais en quantités très faibles, ce qui rend leur dosage ainsi que leur isolement plutôt compliqué. Leur synthèse dépend de plusieurs facteurs comme la génétique, la nutrition, le style de vie, etc. La baisse des taux de résolvines dans le corps humain peut être due à l’inflammation qui accompagne le vieillissement, phénomène appelé « inflammaging », mais aussi à des situations de stress, des facteurs environnementaux toxiques, des déséquilibres alimentaires (excès de sucres et d’oméga-6), et à la sédentarité. Aussi, de nombreuses pathologies métaboliques entraînent une altération de la conversion de l’EPA en DHA, et peuvent conduire à une baisse de la production endogène de résolvines. Parmi ces pathologies, citons :
EN BREF ! Notre régime alimentaire doit être riche en omégas : manger des poissons gras (hareng, sardine, maquereau, saumon, huile de foie de morue etc ) au moins deux fois par semaine, diversifier et privilégier les huiles riches en omégas 3 pour les assaisonnements ( huile de colza, lin, cameline) l'AHA AMERICAN HEART ASSOCIATION fait les recommandations suivantes : L'’apport quotidien en calories provenant des matières grasses ne devrait pas dépasser 30 % de l’apport énergétique total (calories) ; 50% de ces matières grasses devrait provenir des gras mono-insaturés (oméga-9), 25%, des gras polyinsaturés (oméga-3 et oméga-6) et les derniers 25%, des gras saturés. Une partie des gras saturés pourrait être remplacée par des gras mono-insaturés, à condition de ne pas excéder la limite totale de 30 % de l’apport énergétique quotidien provenant des matières grasses Dans le doute ne pas hésiter à se supplémenter en omégas 3 : rappelez vous de cette époque ou nos parents ou grands parents avalaient une cuillère à soupe d'huile de foie de morue par jour!
De nombreuses personnes limitent leur consommation de poisson par crainte des allergies, d’une contamination ou des conséquences liées à la surpêche. Les huiles de poisson et les produits à base d’algues ainsi que des aliments enrichis à l’aide de ces produits sont disponibles et permettent de respecter l’apport recommandé en acides gras n-3 polyinsaturés à longue chaîne. Outre les bénéfices dans la réponse immunitaire et inflammatoire je vous rappelle le rôle essentiel de ces acides gras dans :
Bibliographie : ( article de thérascience; laboratoire pharmaceutique )
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