A l'heure où les pouvoirs publics et le Président de la République ouvrent enfin un grand plan national pour la prise en charge de l'endométriose il faut rendre hommage à cette démarche ce qui devrait créer un "réflexe endométriose" et éviter des années d'errance diagnostique et de douleurs. De même un test salivaire "endotest" permettrait de diagnostiquer cette maladie plus rapidement. Il a été mis au point par la start-up française d'intelligence artificielle Ziwig et les experts du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français mais n'est pas encore remboursé par la sécurité sociale. L'endométriose ne se réduit pas à une maladie gynécologique et à des greffes extra utérines , même importantes voire compliquées, de la muqueuse utérine. Il existe un vrai déséquilibre des grandes fonctions gynécologiques, endocrinologiques, immunologiques, génétiques mais aussi épigénétiques, puisque tous ces foyers d'endométriose s'accompagnent d'un état inflammatoire généralisé. Il n'existe pas l'heure actuelle de traitement médical pour l'endométriose. La symptomatologie douloureuse observée est la résultante de 3 phénomènes qui sont l'inflammation au niveau des implants endométriosiques, l'envahissement nerveux responsable d'une hypersensibilité viscérale, et les adhérences responsables d'infertilité. Maladie plurifactorielle dans laquelle des facteurs génétiques, hormonaux, immunitaires, et environnementaux peuvent être évoqués. La yogathérapie est une alternative. Elle permet grâce à l'utilisation d'outils de yoga simples de mieux gérer la douleur, le stress, les peurs ,les insomnies , les troubles digestifs mais aussi de travailler sur soi , sur le lâcher prise , de mieux se connaitre et d'apprendre à connaitre son cycle , bref: de devenir actrice de sa santé! Celà peut être des postures ( asanas ) , respirations , techniques de relaxations, de visualisation pour accéder à un mieux être. L'important est rester dans le mouvement adapté et de libérer les tensions de la zone pelvienne. L'ennemi numéro 1 est l'inflammation vous l'aurez compris Il est donc important de lutter contre cet état inflammatoire chronique grâce à la YogaThérapie qui peut renforcer l'immunité , combinée à la micronutrition et à une alimentation choisie. Au cours de mes ateliers et/ ou cours particuliers je rappelle combien l'alimentation reste le pilier numéro 1 de tout changement .J'introduis quelques notions d'aromathérapie et points d'acupression. Le prochain atelier aura lieu AU JARDIN SECRET le dimanche 25 juin 2023 NB : le point sur l'adenomyose : L’adénomyose est usuellement définie comme une « endométriose interne à l’utérus ». En fait il s’agit d’une anomalie de la zone de jonction entre l’endomètre (muqueuse qui tapisse l’utérus) et le myomètre (muscle de la paroi utérine) qui va laisser les cellules de l’endomètre infiltrer le myomètre. Elle peut être superficielle (épaississement de la zone jusqu’à 12 mm) ou profonde (et douloureuse). C’est une pathologie fréquente et bénigne au sens médical du terme, c’est à dire qu’elle n’impacte pas le pronostic vital. Néanmoins, certaines formes d’adénomyose peuvent être extrêmement douloureuses et invalidantes au quotidien. L’adénomyose peut être :
Il existe une corrélation entre l’endométriose pelvienne et l’adénomyose. Mais il n’y a pas de généralités : une femme peut avoir de l’adénomyose sans avoir d’endométriose. Et vice versa. L’adénomyose concernerait 11 à 13 % de la population féminine. Dans 25 % des cas, les femmes atteintes ont de 36 à 40 ans. Dans 6 à 20 % des cas, adénomyose et endométriose sont associées.
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